Oyez, Oyez!!!

C'est la Journée mondiale de la poésie, jeudi le 21 mars et le mois national de la poésie en avril. 

En cet honneur, place aux poètes dans les écoles, salles de classe, réunions de conseils municipaux et tout autre événement social, culturel ou autre. Soit le 21 mars, pendant la Semaine de la fierté française qui a cours du 18 au 22 mars, ou encore pendant tout le mois d'avril. 

C'est dans cet esprit que la Guilde des auteurs de la Saskatchewan et la ville de Régina a invité les maires du pays à accueillir un poète lors d'une réunion de leur conseil municipal pour effectuer une lecture afin de reconnaître l'apport de la poésie dans les diverses communautés. 

Grâce à cette initiative que l'on doit au poète saskatchewanais Bruce Rice, j'ai été sélectionné pour être poète invité à faire une lecture au début d'une réunion du conseil municipal de Caraquet, à une date encore à déterminer. Toutes mes sincères félicitations aux élus de cette ville et particulièrement au maire, Kevin Haché, pour son ouverture d'esprit et son penchant vers la culture et la poésie. 

Par contre, selon mes sources, au Nouveau-Brunswick, Caraquet est la seule municipalité à avoir relevé le défi, malgré le fait que Fredericton, Moncton, Saint-Jean et Sackville aient été officiellement invités à titre de capitale provinciale et capitales culturelles. Et corrigez-moi si j'ai tort. C'est avec joie que je vous donnerai raison.

J'espère de tout coeur que la situation va changer pour le mieux d'ici le 31 avril. Dans cet esprit, je convie tous mes collègues poètes d'approcher municipalités, écoles, districts scolaires, organismes culturels, diffuseurs et tout endroit ou événement où la poésie pourrait aromatiser l'ambiance de beauté. En tant que représentant des auteurs membres de l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick, je prévois moi-même faire des démarches en ce sens au nom de mes collègues poètes.

Voilà la raison de ce blogue. Mais aussi pour promouvoir les activités et événements qui feront place à la poésie d'ici le 31 avril. S'il vous plaît, faites-moi part de toute activité de ce genre par courriel (jean.mari.pitre@gmail.com), Facebook (Jean-Mari Pître Écrivain) ou via la section Commentaires de ce blogue. Je les afficherai dans une page qui sera créée à cet effet.  
J'ai aussi créé la page Facebook Célébrations poésie 2013 (https://www.facebook.com/pages/C%C3%A9l%C3%A9brations-Po%C3%A9sie-2013/320388338064419?ref=ts&fref=ts). Je vous invite à la consulter, la nourrir et aussi l'apprécier (Like) comme il se doit.

Pourquoi tout ça? Parce que la poésie est au centre de tout ce qui est beau, de tout art. Ce n'est pas moi qui le dis. Le célèbre peintre Eugène Delacroix l'a écrit dans son journal au 18ème siècle. «Il n'y a pas d'art sans poésie». Mieux que ça: au VIème siècle avant Jésus-Christ, Simonide de Céos décrivait la danse comme «une poésie muette». Pourtant, «la poésie est un exhibitionnisme qui s'exerce chez les aveugles», exprimait Jean Cocteau dans ses lettres à Milroad.

Oui, cet art si beau et si primordial passe souvent sous le radar. Voilà pourquoi il faut l'appuyer un peu, faire des efforts pour lui donner la place qui lui revient dans notre société. Qui n'a jamais écrit de poésie dans sa jeunesse ou dans des moments de tourmente, positifs comme négatifs? Quel auteur n’a d’abord commencé sa carrière par la poésie? 

Car après tout, «la poésie immortalise tout ce qu’il y a de meilleur et de plus beau dans le monde». Percy Bysshe Shelley, extrait de Défense de la poésie.

Jean-Mari Pître
Écrivain

jean.mari.pitre@gmail.com
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